1. |
Le jour de ma mort
03:48
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LE JOUR DE MA MORT
Depuis le temps que j’attendais,
C’est enfin le jour de ma mort
Perdez pas votre temps,
Vous attardez pas sur mon sort
Depuis le temps que j’attendais,
Surtout n’appelez pas l’hôpital
Rangez les ambulances,
Et dites-moi que tout va aller mal…
Putain j’y croyais plus,
J’en arrivais à espérer un camion trop rapide
Je ne regarde pas avant de traverser…
Une maladie, un fléau dans mon Nescafé,
N’importe quoi ! Tant que ça m’aide à crever
Ouais c’est quand le pire.
Pourquoi il n’y a que moi que ça fait rire
Depuis le temps que j’espérais,
Voir d’un peu plus haut : 125ème étage
Et pas de parachute dans le dos,
Marre de supporter, ceux qui te disent,
Faut que tu t’accroches,
Moi je me suis englué…
Un roultapaille dans la poche
Ouais c est quand le pire.
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2. |
C'est parti
01:52
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C’EST PARTI
C’est quand,
La couleur sur les murs change,
Quand on a plus besoin de personne,
Remets la zic, ce soir je danse,
Commence même pas, abandonne.
Qu’importe une partie perdante,
Vu du banc de touche,
Qu’importe si tu ne supportes pas
Le goût du canon dans ta bouche.
Et c’est parti, ouais,
Vas-y pose le décor
Et c’est parti, ouais,
Et mets tout le monde d’accord.
Et c’est parti, ouais,
Vas-y pose le décor.
Et c’est parti
C’est quand,
La couleur sur les murs change,
Quand dans la nuit notre son résonne
Les mêmes codes et les mêmes échanges,
En attendant que change la donne,
On fera semblant de ne pas comprendre
Ce qui va nous arriver,
Encore quelques pas, un air déterminé.
Et c’est parti, ouais,
Vas-y pose le décor
Et c’est parti, ouais,
Défonce-toi encore
Et c’est parti, ouais,
Vas-y pose le décor
Et c’est parti…
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3. |
Barrières
02:47
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BARRIERES
Désolé messieurs, dames,
J’ai un humour de merde
Je me fous de la gueule de ce qui fait mal,
Et de tout le reste.
On me dit que je suis cynique,
Je le resterai ma vie entière,
Dans l’humour il n’y a pas de limite,
Il n’y a que des barrières
Ca a commencé tout petit,
Dans la cour de l’école
Je faisais des croche-pattes aux copains,
« Mec ! Fais un bisou au sol ! »
Puis, j’ai grandi ça devenait pire,
Ou du moins inquiétant…
Je ne suis pas trop foot
Moi, je préfère te foutre le ballon dans les dents
La maitresse a dit à maman qu’il fallait consulter
Moi, je lui ai crevé ses pneus de bagnole
Ca m’a bien fait marrer.
Désolé messieurs, dames,
J’ai un humour de merde
Je me fends la gueule de vos malheurs,
Et de tout le reste.
On me dit que je suis sociopathe,
Je le resterai ma vie entière,
Dans l’humour il n’y a pas de limite,
Il n’y a que des barrières
Je pousse mamie dans les orties,
Et puis je vais la chercher
Et puis je la pousse une deuxième fois,
Elle souffre et moi, ça me plait,
Devenu grand et irresponsable
J’ai trainé mon problème,
Spécialiste en humour noir, et des vannes à la pelle
Moi je me complets dans vos malheurs,
Juste un brin pathétique
Un mélange entre Garcimore et Anders Breivik
Désolé messieurs, dames,
J’ai un humour de merde
Je me fends la gueule de vos malheurs,
Et de tout le reste.
On me dit que je suis connard,
Je le resterai ma vie entière,
Dans l’humour il n’y a pas de limite,
Il n’y a que des barrières
Si tu souffres moi ça me plait, si vous souffrez ça me plait
et moi quand j'ai mal est-ce que ça vous plait?
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4. |
Brice
03:33
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BRICE
Brice,
Pourtant un si joli prénom
Pourtant un si bon boulot
Pourtant un si bel accent
C’est quoi ? C’est quoi ?
L’accent allemand ?
Brice,
Toi t’es parti plein d’espoir
Tu t’es cru investi d’un devoir
On a même réussi à te faire croire
Que t’avais des supers pouvoirs.
Moi je peux vous téléporter,
Moitié Zorro, moitié Pinochet
Surtout si t’es un peu trop noir,
Toi ce soir tu dors à Dakar !
Brice,
Pourtant un si joli prénom
Pourtant un si bon boulot
Pourtant tant d’imagination
Tout ça dans la tête d’un gros con
Et puis pourtant, tu sers les dents,
Des flics partout, c’est rassurant
Des enfants déscolarisés,
Pour une putain de carte d’identité.
Moi je peux vous téléporter,
Moitié Zorro, moitié Pinochet
Surtout si t’es pas assez blanc,
Toi ce soir tu dors au Soudan !
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5. |
Badtrip
02:59
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Bad Trip
On ne sait pas ce qu’on fout là,
Pas besoin de raison pour ça.
On n’a pas de rêve, pas d’ambition,
Juste hurler nos pires frustrations
On est cent fois tombé par terre
On ne retrouve pas la marche arrière,
On se répare en construisant
L’intensité d’être présent.
J’ai vendu ma maison
Pour un concert à Caen
Je suis tout seul dans ce camion
Une batterie dans le fond
J’ai perdu la raison
Je suis à feu et à sang,
Je suis tout seul comme un con,
En Bad Trip dans le fond
Il y a tant de choses qu’on ne choisit pas,
Et cette fois on a fait un choix,
D’un bar pourri, d’une gueule de bois,
Paradoxe de nos vies aux aboies
Il faudrait peut être que l’on s’arrête,
Trouver un truc avant que ça pète
C’est du punk rock de sociopathe,
Nous on ne fait pas du Frères Patate
On retrouve vite le quotidien,
Existence qui ne rime à rien
On refait le plein d’angoisses
On reprend la route et on trace
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6. |
Heartless
03:16
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HEARTLESS
Autant d’orgueil pour si peu d’amour propre,
Tout avait si bien commencé,
Un nouveau poste, de nouvelles portes,
Tu ne faisais pas partie de mes projets,
Premier regard, première approche,
Et un parking à enflammer,
Quand t’as voulu qu’on se rapproche,
Il y a longtemps que je t’avais cramé.
Chacun,
Dans son emprise du mal,
Mais pas dans la même dimension,
Chacun à se sentir bancal,
Et pas toujours de bonnes raisons,
Encore une autre histoire banale,
Je m’en fous je n’aime pas la déraison,
Pas la même idée du partage,
Problème de cicatrisation.
Dans tous les cas une guerre ça se reporte !
Autant d’orgueil pour si peu d’amour propre,
Pas de tapis rouge à l’arrivée
De sacrifices, en prises de tête
Et surtout le droit de la fermer
Dernier regard, dernière approche,
Et un parking où faut plus aller,
Quand t’as voulu que je décroche,
Il y a longtemps que tout était cramé
Heartless Jess…
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